Extrait d’un article de Richard Knight Jr consacré aux collectionneurs de Dept 56, (Chicago Reader / adaptation de la traduction à ma sauce… peut-être pas très fidèle).
Une femme écrit dans un journal spécialisé sur ce qui motive les consommateurs à s'engager dans une collection. Elle a identifié cinq paradoxes :
1- Coopération et concurrence. Vous pouvez être très coopératif avec d'autres collectionneurs, mais vous battre contre eux pour obtenir l'objet.
2- Rationnel et irrationnel. Il y a une part de rationalité – de petits objets qui ont une valeur financière - mais en même temps ils sont irrationnels. Je veux dire, en quoi sont ils utiles ? Ils ne changent pas la vie des gens et ne les aident à vivre plus longtemps...
3- Attitude réfléchie et comportement incontrôlable. Vous pouvez passer beaucoup de temps pour cette passion, elle implique une activité très structurée (recherche des objets, où trouver des renseignements sur eux, les sites Web, les conventions...). Elle est aussi incontrôlable car ce besoin de collectionner peut devenir inextinguible.
4- Passivité et agressivité. Il s’agit d’une activité à laquelle on s’adonne en solitaire, un passe-temps calme, très passif et sédentaire. Mais il est aussi très agressif, il peut exiger beaucoup d'énergie pour obtenir des objets.
5- Tension et réduction de tension. Il est apaisant de voir les objets collectionnés, de les entretenir, les ranger, de penser à eux. Mais vous pouvez également en concevoir une certaine tention quand vous découvrez qu'il y a un objet que vous n'avez pas, ou si vous n'avez pas de place pour de nouveaux objets…
... c'est nous ça ?... ça fait peur, non ?
... Allo, Docteur ? C'est pour un rendez-vous... non, c'est urgent, enfin... avant Noël !